IL ETAIT UNE FOIS
IL A JUSTE BESOIN D'UN BATEAU (1977)
(Serge Koolenn/Richard Dewitte)

A force de n'attendre personne
Pas même un coup de téléphone
Il arrive à s'inventer
Des amours qui n'existent pas
Des filles qui dorment sous son toit
Des enfants qu'il n'a pas fait
Des bouteilles à la mer
Il a en a trop jetées

A force de s'écrire des lettres à lui-même
Des lettres qu'il prend pour des poèmes
Et qui l'aide à naviguer
Ce Robinson a cru Zoé
Mais vendredi s'est suicidé
Car son île est habituée
Par des coeurs vides
Qui ont peur de voir arriver

Un voilier fatigué
Un trois mâts
N'importe quoi
Un bateau
Quelque chose qui a le goût de l'eau
Un trois mâts
Un radeau
Une planche, n'importe quoi
S'il vous plaît il a juste besoin d'un bateau

Ses mains s'ennuient
Son corps se fâne
A force d'inventer des femmes
Qui s'amusent à le quitter
Son nom n'intéresse personne
Tous ces printemps sentent l'automne
Il a froid quand c'est l'été
Une bouteille à l'amour il voudrait baptiser

Un voilier fatigué,
Un trois mâts, n'importe quoi
Un bateau
Quelque chose qui a le goût de l'eau
Un trois mâts
Un radeau
Une planche, n'importe quoi
S'il vous plaît il a juste besoin d'un bateau
S'il vous plaît essayez comme lui d'inventer
N'importe quoi pour éviter de couler

Un voilier fatigué
Un bateau
Quelque chose qui a le goût de l'eau
Un trois mâts
Un radeau
Une planche n'importe quoi
S'il vous plaît ila juste besoin d'un bateau

Un voilier fatigué
Un trois mâts, n'importe quoi
Un bateau
Quelque chose qui a le goût de l'eau
...

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